Vayera

VAYERA

(Genèse 18:1 – 22:24)
  • Qu’est-ce qu’un ange?

 Dans notre parasha trois anges arrivent chez Abraham et seulement deux anges arrivent a Sodome, nous apprenons de la qu’un ange ne remplit qu’une seule mission, l’un était destiné a annoncer a Abraham qu’il aurait un fils, le second a prévenir Lot de quitter Sodome et le troisième était destiné a détruire Sodome et Gomorrhe.

VOIR LES ANGES

Les « Malakhim » (anges) peuvent se révéler aux êtres humains par le canal de la vision du prophète, les prophètes étaient jadis nommés (« Roeh » le voyant).
Lorsqu’un prophète expérimente d’une certaine façon la réalité d’un « Malakh », sa perception, limitée par ses sens, reste soumise a des structures matérielles.
La description qu’il en fera tendra nécessairement a l’anthropomorphisme.
Néanmoins, il arrive qu’un « Malakh », pour se révéler, emprunte une forme tout a fait ordinaire; il apparaît alors comme un phénomène parfaitement naturel.

Le « Malakh » c’est a dire cette force qui nous est envoyée depuis le monde supérieur apparaît et, jusqu’à un certain degré, agit dans le monde matériel, en étant entièrement soumise a ses lois; dans notre « Parasha » Abraham aperçoit les « Malakhim » sous les traits d’hommes: En vérité, il pressent que ce ne sont pas des hommes qu’il voit et qu’il est témoin d’un phénomène surnaturel. Il reconnaît que ces êtres qu’il a reçu chez lui n’étaient ni des hommes, ni des prophètes, mais des êtres d’une autre dimension, c’est-a-dire des « Malakhim ».

 

L’AUTRE ESPACE

Le monde physique dans lequel nous vivons, l’univers que nous pouvons observer objectivement autour de nous: tout cela n’est qu’une faible partie d’un système de mondes si vaste que l’esprit humain ne saurait le concevoir.

Nous connaissons bien les caractéristiques et les lois qui prédominent sur les créatures matérielles; en revanche nous ignorons la réalité des créatures spirituelles étant donné qu’elle se trouvent au-delà de notre approche empirique.

Selon la tradition, chaque objet et chaque événement dans l’existence de ce bas-monde, restent sous l’autorité d’un certain type d’ange ayant pour fonction de réaliser le phénomène physique (objet et événement) et d’apporter les changements nécessaires en accord avec le décret divin.
Tout ce qui existe dans le monde matériel est le résultat d’un phénomène qui se produit au sein des forces spirituelles.

Selon ce principe, tout phénomène physique émane des forces suprêmes. Seul fais exception a la règle le libre arbitre de l’homme.

Les anges sont des êtres spirituels créés pour accomplir une mission déterminée par D-ieu. Chacun de ces êtres se trouve préposé a une tache précise, émanant de la Volonté Suprême.

 

LES QUATRE MONDES

Ce monde-ci, celui que nos sens perçoivent, n’est que l’un des quatre mondes différents qui, chacun, constituent un univers particulier fait de diverses modalités d’être.
Ces quatre mondes sont classiquement appelés, de haut en bas: « Atsilout »(émanation), « Beria » (création), « Yetsira » (formation) et « Assya » (action).

Ainsi, le monde situe immédiatement au-dessus du notre est « Yetsira ». Dans ce monde, les êtres dotés de vie et qui fonctionnent comme nous-mêmes, sont appelés « Malakhim », mot que l’on traduit généralement par: les anges.

En hébreu, un « Malakh » veut dire un messager, il constitue un lien permanent entre notre monde de l’action et les mondes supérieurs.
Le « Malakh » est celui qui assure la transmission du flux vital entre les mondes.
Ce rôle, il peut être appelé a le jouer dans les deux sens: De haut en bas et de bas en haut.
De haut en bas, il peut être envoyé par D-ieu vers d’autres « Malakhim » ou vers des mondes et des créatures situes en dessous du monde de « Yetsira ».
Et de bas en haut, il est celui qui transmet les choses de notre bas monde vers les mondes supérieurs, il devient ainsi un émissaire (« angelos » en grec).

 

LES ONDES ANGÉLIQUES

La véritable différence entre un homme et un « Malakh » ne réside pas dans le fait que l’homme a un corps. Ce qui distingue l’âme humaine du « Malakh », c’est que l’âme comprend un monde vaste et complexe d’éléments existentiels de toutes sortes.
Le « Malakh », quant a lui, ne possède qu’une essence unique: c’est, dans un certain sens, un être unidimensionnel.

Du point de vue de son essence, le « Malakh » est éternellement le même: il est statique. C’est un être invariable, prisonnier des limites qui lui ont été fixées lors de sa creation. Seule varie la durée de son existence.
Il y a plusieurs sortes de « Malakhim » dans les divers mondes. Comme par exemple, ceux qui existent depuis l’origine du temps: ils sont une part inaltérable de l’Être éternel et de l’ordre fixe de l’univers.
Ces « Malakhim » dans un certain sens, constituent les canaux d’abondance par lesquels la grâce divine s’élève et descend dans les mondes.

 

CRÉEZ VOUS MÊME DES ANGES

Mais il y a aussi des « Malakhim » qui, dans tous les mondes, sont constamment recréés.
C’est vrai tout particulièrement dans le monde de « Assya » (le notre) ou les pensées, les actes et les expériences donnent naissance a toutes sortes de « Malakhim ».
En effet, chaque « Mitsva » (commandement) que nous accomplissons n’est pas seulement un acte de transformation du monde matériel: c’est aussi un acte spirituel et intrinsèquement saint.
Cet aspect de la sainteté et de spiritualité, concentre dans la « Mitsva », est la composante fondamentale de ce qui va devenir un « Malakh ».

Ainsi, toute personne qui accomplit une « Mitsva », prie ou dirige son esprit vers le divin, crée par la même un « Malakh » qui constitue comme une part de l’homme qui s’étendrait jusqu’aux mondes supérieurs.
La « Mitsva » perdure sous forme de « Malakh », qui est relié, dans son essence, a l’homme qui l’a créé; et continue cependant de vivre dans une autre dimension de l’existence, a savoir, dans le monde de « Yetsira ».

Base sur: Derekh Hachem du Ramkhal.
La rose aux treize pétales de Adin Steinsaltz.

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